First Role Play !

Guest

Une lumière faible apparu. Elle est assez puissante pour éclairer All, mais pas suffisamment pour illuminer les murs de la salle, toujours cachés par l'obscurité. Puis Une deuxième lumière tout aussi faible apparu , éclairant un homme portant une robe encapuchonnée, cachant son visage. Une troisième lumière apparu montrant un second homme vêtu de la même façon, et une quatrième lumière illumina finalement un troisième homme portant toujours une robe encapuchonnée. Tous trois se dressent face à All, toujours en méditation, les yeux fermés. Ils écartèrent alors leurs bras en synchronisation et s'adressèrent d'une voix a All:

- Tu es prêt pour ton évolution. Il ne reste plus qu'un dernier examen a passer, et tu sera officiellement un prêtre de Myriad. Mais avant cela nous devons te dire une dernière chose.
- Je suis prêt a entendre vos mots, prêtres.
- Il faut que tu saches...que nous sommes ton père.

Les yeux d'All s'ouvrèrent subitement, montrant un air de surprise , et déstabilisant son repos intérieur

- hein?...De..de quoi?...
- Nous sommes ton père All, et voici ta mère.

Une autre lumière apparu a droite de All, faisant apparaître un Legion Rider de la Rancor Force

- Mais c'est quoi ce...
- Mais ce n'est pas tous All,continuèrent les prêtres toujours en cœur, tu as également des frères. Ils sont également là...

Plusieurs lumières apparurent autour de All montrant un werebeast à la tête de panda prénommé Po, une fillette a couettes prénommé Esther, un autre type d'une soixantaine d'année aux cheveux longs et aux lunettes de soleil rondes, et un bonhomme portant une armure verte et blanche en plastique, avec un sourire large forcé se faisant appeler Buzz. A la vue de ce monde, All cria et se réveilla dans son lit.
C'est vrai, il était encore dans son dortoir avec les autres candidats au diplôme militaire elfique de Myriad. Il devait dormir, demain il passerai l'épreuve finale lui permettant de devenir ce qu'il a toujours voulu être: un mage d'état.

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Role-play de Lùna :

Je m'excuse d'avance si c'est nul, c'est mon premier RP.

Une porte claqua avec violence. Lùna sursauta et sortit de sa rêverie. Elle était adossée au mur d'une ruelle lorsqu'elle vit apparaître deux grosses jambes face à elle. Elle releva la tête et se retrouva nez à nez avec un gros homme dont la face bouffie et rougeaude témoignait de son mécontentement.

-Où étais-tu !? demanda l'homme, fulminant
-Je..Je me reposais un peu... balbutia Lùna
-Tu faisais une pause ?! Ah oui ?! Tu te le permets alors que ce soir l'auberge est pleine à craquer ?!! Tu vas retourner immédiatement à l'intérieur et reprendre du service sinon c n'est même pas la peine de remettre les pieds ici ! cria le gros bonhomme en laissant éclater sa colère.

La jeune fille serra les poings sans rien dire. Elle en avait assez de se faire exploiter par ce gros lourdaud qui n'hésitait pas à la frapper dès qu'il était insatisfait de se services et qui la payait une misère. Elle baissa la tête et rentra dans l'auberge. Comme chaque soir depuis une semaine, la salle était remplie. Cela faisait cinq soirs d'affilée que Lùna travaillait sans pause de l'aube au crépuscule; elle était harassée et à bout de nerf.

-Lùna !! La commande de la table du fond ! Et ne trainaille pas, j'ai besoin de toi en cuisine ! hurla la patronne

La jeune serveuse attrapa l'assiette et le pichet qu'on lui tendait et se faufila parmi les voyageurs et les habitués. Elle s'approcha de la table à servir mais fut coupée dans son élan...

Traduction du Role-play de Nacho :

...Alors que je marchais le long de la côte sud de l'île à la recherche de nourriture et d'un abri, j'étais à bout de force et ma tête était lasse de cette longue marche. Tout à coup je vis une lumière faible pas si loin. Une taverne dans le village que j'espérais traverser dans mon parcours. Je décidai de m'y arrêter et de reprendre des forces...

La vieille porte en bois s'ouvrit en grinçant, la puanteur des ivrognes à moitié mort et l'air humide réveilla instantanément le voyageur qui fronça les sourcils. Il toussa, baissa vivement la tête dans sa veste, remonta son écharpe sur son nez, et avança rapidement entre les tables de la taverne, en évitant la foule des ivrognes aussi bien qu'il le put. Il fut arrêté par cet homme obèse qui apparut comme étant le chef à en juger par son tablier gras et déchiré, échangea quelques mots avec lui et se précipita vers la coin le plus éloigné de l'auberge, comme s'il essayait de fuir la puanteur de ce trou infernal.

"Je suis maudit si je dois passé la nuit dans ce taudis. Je ferais mieux de dormir avec les loups..." pensait-il pour lui-même pendant qu'il sortait son canif. Un cadeau de son frère quand ils partirent chacun de leur côté. Un souvenir. Ses pensées le transportèrent en d'autres temps lointain tout en regardant son couteau, mais il fut forcé au retour à la réalité par un client ivre qui tituba sur sa table. Il le regarda avec une certaine haine, mais était vraiment trop fatigué pour faire ou dire quoique ce soit. Il commença à tailler son crayon, essayant une fois de plus de fuir cet endroit dans ses pensées...

Petit carnet dans sa poche. Couverture sale, mais bien pour prendre des notes. Il le sortit et l'ouvrit à la dernière page écrite. Les quelques lanternes sales de la taverne n'éclairait certainement pas assez pour lire ou écrire, mais ça devait suffire. Il commença à se rappeler ses étapes en marmonnant, les endroits qu'il a traversé, les rencontres dangereuses et les endroits où il dépensa de l'argent; il écrivait tout, et observa les prochaines étapes :

"Je devrais aussi bien commencer à voler si je ne trouve pas un boulot qui peut me faire gagner quelques sous. Il n'y a pas d'autres moyens pour survivre avec ce que j'ai maintenant, de plus je..." - ses pensées furent interrompues par de forts cris venant de l'exterieur. Il fronça les sourcils en réalisant qu'il s'agissait probablement du gros chef. Celui-ci ne donnait pas l'impression d'être une personne bien de toute manière.
-"Je devrais peut-être commencer par chercher un travail comme guérisseur, la population locale devrait en avoir besoin." chuchotta-t-il pour lui-même après avoir écouté la dispute à l'exterieur.

Il était un vraiment bon guérisseur, il y a quelques temps de cela. Mais les temps ont changé et il fut forcé de s'adapter aux nouveaux obstacles que la vie avait jeté sur son chemin. Il regarda ses mains recouvertes de cicatrices avec une tristesse évidente, et continua d'écrire en soupirant. Bientôt il remarqua une ombre approchant de sa table et cacher la seule lumière faible qu'il avait pour écrire.

-"Déposez le tout par là."marmonna-t-il sans lever la tête. Il ne tenait pas à voir le chef gras une fois de plus...

Suite du role-play de Lùna :

La stupeur lui coupa le souffle. Devant elle, assis à la table, se découpait la silhouette d'un homme. Il était vêtu de vêtements vieillis par l'usure et les intempéries et ses misérables bottes témoignaient de son long voyage. Lùna resta plantée devant la table sans savoir que faire. Bien qu'elle ne puisse bien distinguer son visage, cet homme lui rappelait quelqu'un et avait l'étrange impression de l'avoir déjà rencontré mais elle était incapable de se souvenir où.

"Déposez le tout par là" dit l'homme en désignant le coin opposé de la table et sans même daigner lever la tête.

Lùna sursauta et interrompit son observation. Lorsqu'elle se pencha afin de déposer l'assiette et le picher sur la table, elle remarqua que l'homme gribouillait rapidement sur un petit carnet de cuir taché de boue mais fut surtout étonnée de voir le nombre de cicatrices dont ses mains étaient couvertes.
Comme la jeune serveuse s'éternisait, le mystérieux homme releva la tête et la dévisagea, perplexe.

"Je... Je m'excuse... Avez-vous besoin d'autre chose, Monsieur?" bafouilla-t-elle en rougissant.

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Faim.

Personne ne remarqua la boule de poil sombre qui se glissa dans les pas du nouveau venu pour entrer dans l'auberge. Elle passa furtivement entre les pieds de table et de chaises de l'auberge en prenant soin d'éviter de se faire écraser par ces bipèdes maladroits qui piétinaient les lieux.

Faim.

Elle trouva un coin tranquille sous l'escalier qui menaient aux quelques chambres miteuses de l'étage. Elle put enfin prendre le temps d'analyser les différentes odeurs qui assaillaient son museau. Une odeur entêtante de raisin fermenté, de nourriture rance, de transpiration et d'haleine fétide, une légère odeur de bois moisi, d'urine de rat sous l'escalier. Soudain, le doux fumet d'une tranche de viande encore chaude lui passa sous le museau. Ses moustaches frémirent.

Faim.

Elle suivit discrètement la jeune serveuse qui portait l'assiette où le morceau de viande tant convoité se trouvait, se glissa sous la table devant laquelle la serveuse s'arrêta pour déposer le plat et sauta agilement sur la chaise la plus proche du morceau de viande. Voyant que les deux bipèdes ne l'avaient pas remarquée, elle lorgna le morceau de viande avec toute l'intensité de son regard vert, comme si elle pouvait l'attirer à elle par ce moyen. À moitié couchée sur la chaise, elle rampait petit à petit vers la table, ne lâchant pas le plat du regard. Elle posa ses pattes avant sur le bord de la table, son museau était tout proche du morceau de viande. Elle tendit encore un peu le cou en ouvrant la gueule...

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Traduction de la suite du RP de Nacho :

Beaucoup de temps était passé depuis que sa table avait été assombris par une silhouette. Ses nerfs, déjà torturés par la faim et la fatigue, commençaient à lâcher. Il leva rapidement la tête en fronçant les sourcils et darda un regard perçant vers la silhouette, se préparant à répandre une mer d'injures. Il fut stupéfait...

-"Je... Je m'excuse... Avez-vous besoin d'autre chose, Monsieur?", lui dit la silhouette. Il était clair pour lui maintenant que ce n'était pas le chef gras obstruant sa lumière. Mais, cette voix... Ça lui rappelait des souvenirs qui étaient cachés loin dans son esprit, derrière les innombrables batailles, les vies gâchées des guerriers; lavés par les rivières de sang. Comme il essayait de se rappeler du souvenir appartenant à cette voix, il remarqua qu'il devait avoir l'air d'un idiot, en la fixant avec la bouche ouverte.

Il s'assit droit rapidement, se racla la gorge et essaya de sourire amicalement, encore incapable de voir le visage de la serveuse à cause du contraste de lumière :
-"Oh! Non non non, ça sera juste suffi...", quelque chose attira son regard. Quelque chose vraiment proche de lui. Un danger.
"Une bête!", pensa-t-il pour lui-même. Il fit un rapide mouvement de bras et lança un puissant sort d'endormissement sur la bête, la laissant immobile les mâchoires ouvertes.

La bête était en fait une Venomancer, une classe habile de guerrières de l'Ouest. Il n'a jamais eu la chance d'en voir une d'aussi proche, donc il commença à l'examiner pendant quelques secondes. Voyant ses yeux verts étincelants qui en disait long sur la guerrière, il se tourna vers la serveuse et dit d'une voix calme :
-"En fait, si. S'il vous plait apportez une autre part de viande à cette table" -il regarda la Venomancer endormie- "et prenez quelque chose pour vous rafraîchir, vous semblez assez abattue par le travail", il souria au visage dans l'ombre. Rapidement, il se rappela :
-"Bon! Et une bougie s'il vous plait! La lumière ici est horrible, et j'en aurais besoin pour finir ce que je suis en train d'écrire." Il fit apparaître une boule brillante bleue dans sa main, souria et la leva en disant "Je pourrais utiliser ça comme lumière, mais je suis trop fatigué maintenant et je..."
Comme la lumière bleue rayonnait au-dessus de la table, il remarqua le visage de la serveuse qui le fixait. Une fois de plus il ressembla à un idiot : la bouche ouverte et la fixant en retour.
-"Lùna...", un chuchotement sortit de sa bouche.

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Suite du RP de Lùna :

"Je... Je m'excuse... Avez-vous besoin d'autre chose, Monsieur?" bafouilla-t-elle en rougissant.
"Oh! Non non non, ça sera juste suffi..." commença l'homme. Il avait tourné la tête d'un mouvement rapide vers le coin le plus sombre de la table, celui où la jeune serveuse avait déposé l'assiette de l'homme. Lùna cru voir l'homme faire un mouvement de bras en murmurant rapidement quelque chose, mais l'instant d'après, plus rien. Elle redirigea son regard sur le visage du voyageur qu'elle voyait à peine dans la pénombre.

"En fait, si. S'il vous plait apportez une autre part de viande à cette table, et prenez quelque chose pour vous rafraîchir, vous semblez assez abattue par le travail" reprit-il. Puis après un temps, il ajouta :

"Bon! Et une bougie s'il vous plait! La lumière ici est horrible, et j'en aurais besoin pour finir ce que je suis en train d'écrire."

Il fit apparaître un globe bleu de la taille de son poing et le laissa flotter au-dessus de la table, éclairant ainsi le visage de la serveuse.

"Je pourrais utiliser ça comme lumière, mais je suis trop fatigué maintenant et je..." il s'interrompit, la bouche ouverte. "Lùna..." lâcha-t-il dans un murmure.
"Vous... vous connaissez mon nom..?" dit-elle bouche-bée.
"LÙÙÙÙÙNAAA!"

Le cri retentit dans toute la salle. La jeune serveuse sursauta et s'en alla en courant en direction des cuisines.

"QU'EST-CE QUI T'AS PRIS TANT DE TEMPS?!!" cracha l'aubergiste obèse en penchant son immonde face bouffie vers la frêle serveuse.
"Je suis désolée... Je ne voul..."

Elle n'eut pas le temps de finir sa phrase; l'aubergiste jeta sa gigantesque main crasseuse contre sa joue. Lùna s'écroula sur le sol, le visage en feu, de douleur et de honte.

"Relève-toi fénéante!" lui cria-t-il en la gratifiant d'un coup de pied dans les côtes. Un silence de mort régnait dans la salle. Toutes les personnes présentes regardaient la scène, mais aucune ne réagit. La jeune fille se releva avec peine et disparut dans la cuisine, ses longs cheveux blonds lui cachant le visage. Lorsqu'elle reparut, ce fut pour apporter à l'homme sa portion de viande et sa bougie. Elle les déposa sur la table et se retourna, prête à repartir en cuisine...

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Alors que ses mâchoires étaient sur le point de se refermer sur le morceau de viande tant appétissant, elle entendit plus qu'elle ne vit le bipède assis murmurer quelque chose dans sa direction. Puis trou noir. Blackout complet.

... ?

Quand elle s'éveilla un peu sonnée, elle vit le bipède assis en train de l'observer, tandis que la serveuse avait disparue. En voyant la boule de lumière bleue flottant au-dessus de la table, la Venomancer comprit ce qu'il lui était arrivé.

Mais qu'est-ce qu'un prêtre de la lignée des Elfes vient foutre dans un lieu pareil..?

Elle planta son regard perçant dans les yeux de l'homme en couchant les oreilles, attrapa le morceau de viande d'un geste vif, recula précipitamment au fond de la chaise en grondant à l'intention de l'homme, les poils hérissés. Après un moment d'hésitation, elle commença à dévorer son morceau de viande en surveillant le prêtre du coin des yeux. Ni les éclats de voix, ni le grand silence qui s'en suivit ne vint perturber son festin. Le sang mélangé au gras fondu de la viande coulait dans sa gorge, tandis que la chair fondait sous ses crocs. Le ventre plein, elle s'allongea à la manière d'un Sphinx et commença à somnoler, tout en essayant de garder un œil vigilant sur le prêtre. La serveuse revint avec une seconde assiette de ce délicieux met et une bougie.

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Traduction de la suite du RP de Nacho :

"Vous... Vous connaissez mon nom..?", dit la serveuse stupéfaite, visiblement surprise que l'étranger connaisse son nom. Apparemment, elle n'avait aucune idée de qui il était, ou actuellement elle était juste étourdie et perdue par tous ses évenements.
Juste quand l'étranger voulu dire son nom, un cri fort éclata comme un coup de tonnerre à travers l'auberge, qui momentanément déssoûla tous les clients: "LÙÙÙÙÙNAAA!". Gros chef. Il n'aimait pas quelque chose. La serveuse non plus, donc elle retourna à la cuisine en courant comme si elle avait été téléportée, laissant un sentiment de peur froide à l'endroit où elle se trouvait. Elle ne put jamais entendre son nom...
"Pauvre Lùna", pensa-t-il pour lui-même, essayant d'entendre ce qu'il se passait dans la cuisine, mais en vain - le murmure de la foule ivre était trop dérangeant.

Les effets du sort d'endormissement commençait à se dissiper, la bête se réveillait. La guerrière-chat avait l'air un peu honteuse, mais elle prit déjà une position agressive de combat. "Elle aurait pu me déchirer en morceaux si elle n'avait pas été aussi épuisée et affamée...", les scènes de champ de bataille traversèrent son esprit, et il fut effrayé pour de bonnes raisons. Il garda quand même son calme et continua de l'observer. Les poils de son dos étaient ébouriffés et son regard était aussi tranchant que ses crocs. Heureusement pour l'étranger, il n'était pas au menu aujourd'hui.

Après un repas sanglant satisfaisant qui disparu en face de lui, la Venomancer se détendit sur la chaise toujours en regardant l'étranger à côté d'elle.
"Ça passe ou ça casse..." pensa-t-il pour lui-même et chuchota :
-"Tu te sens mieux maintenant? Tu ne devrais pas manger aussi vite, c'est de la viande morte, ça ne va pas s'enfuir." - il essaya de lui sourire prudemment et d'enlever toute l'agressivité qui émanait d'elle.
Ses oreilles se redressèrent, et juste comme elle était sur le point de dire quelque chose la seconde commande arriva à table. Une autre assiette de viande rôtie cuite à point, et une bougie. Il se tourna vers le chat sauvage et demanda, en haussant les sourcils :
"Tu en veux plus?"
Il se tourna pour remercier la serveuse alors qu'elle retournait à la cuisine. Il saisit rapidement sa main et l'arrêta.
"Désolé, je voulais juste...", il vit son visage en feux, sale, pleins d'ecchymoses.
"Est-ce que ça va?", demanda-t-il, sachant ce qui venait d'arriver.
"Ce gros bâtard!" traversa son esprit. Il eut une pulsion meurtrière, et il voulait lancer une pluie de tonnerre sur lui. Une petite voix dans sa tête lui dit qu'il vaudrait mieux se reposer pour cette nuit d'abord.
Il offrit un siège à la serveuse et continua de la regarder en alternant avec le chat guerrier, en attendant une réponse.

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Suite du RP de Lùna :

Au moment où Lùna se retourna, l'inconnu lui attrapa le bras :
"Est-ce-que ça va?" demanda-t-il en la dévisageant.

Il vit son visage en feu et couvert d'ecchymoses et fut saisi d'une pulsion meurtrière. Il n'avait pas besoin d'avoir vu la scène pour savoir que le responsable de ces blessures était l'aubergiste et faillit se lever pour faire disparaître l'obèse homme sous une pluie d'éclairs, puis se ravisa en se disant qu'il était trop fatigué et faible pour le moment; qu'il valait mieux attendre le lendemain. Il fit s'asseoir la jeune fille et observa à tour de rôle cette dernière ainsi que la Venomancer, dans l'attente d'une réponse. Lùna refusait de parler. La peur mêlée au choc qu'elle avait subit l'empêcher d'articuler quoique ce soit cependant, sa curiosité l'emporta. Elle fit le vide dans son esprit et s'apprêta à dire quelque chose mais lorsqu'elle ouvrit la bouche pour parler, elle fut prise d'une quinte de toux. Quand elle put de nouveau respirer, son souffle n'était plus qu'un râle lent et saccadé et ses côtes la faisaient souffrir. Elle posa une main sur son côté droit et articula péniblement :
"Comment... me... connaissez... vous?"

L'homme lui sourit tristement.
"La question n'est pas cruciale pour le moment. Je dois d'abord te soigner, mais j'ai gaspillé toute mon énergie tout à l'heure" dit-il, soudainement très sérieux.

Lùna ouvrit de grands yeux : sur la table devant elle avait sauté un chat au pelage tigré qui la regardait de ses yeux dont la couleur s'approchait de celle de l'herbe après une pluie continue. La créature s'approcha de l'assiette et la poussa du bout du museau vers l'homme. Il lui sourit et se retourna vers la jeune fille. Ce qu'il vit le laissa bouche bée : un halo doré s'échappait de sa main gauche qu'elle passait au-dessus de ses côtes et au fur et à mesure sa respiration s'améliora et redevint normale. Quand elle releva la tête, elle constata le regard halluciné de l'homme...

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Le prêtre avait osé lui adresser la parole. Elle s'appretait à lui rétorquer qu'elle préférait quand la chair était encore chaude plutôt que la charogne froide, mais la serveuse la coupa dans son élan en apportant la deuxième assiette. Quand le plat fut posé, la Venomancer sauta d'un mouvement souple sur la table et le renifla.

Beaucoup trop épicé.

Elle poussa négligemment l'assiette du bout du museau et s'assit pour pouvoir observer l'environnement. Elle se moqua intérieurement du prêtre qui regardait la fille d'un air ahuri, puis observa l'étrange lumière dorée qui émanait de la main de la serveuse.

Tiens, une descendante des Guardiens de Gaïa? C'est pas commun. Son troisième oeil ne s'est pas encore ouvert.

L'auberge était toujours aussi remplie, elle perçait l'obscurité ambiante de ses yeux de chat. C'est alors qu'elle vit le patron arriver d'un pas furieux vers la table. Prise de panique, elle sauta sur les genoux du prêtre pour se camoufler dans sa veste sombre. La Venomancer planta ses griffes dans la cuisse du prêtre pour l'empêcher de la sortir de cette cachette improvisée, elle se fit la plus petite possible. La veste sentait bon le vieux cuir usé par le temps et les intempéries.
Elle sentit les pas lourds du patron qui faisaient vibrer le sol, il s'arrêta à la table...

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Traduction de la suite du RP de Nacho :

Silence. Tout autour. Ça devenait déplaisant : il savait que la serveuse ne pouvait probablement pas parler du tout, et la Venomancer haïssait son existence et voulait le changer en nourriture pour charogne. Pourtant, il attendait et essayait de sourire des deux côtés.

"Comment je fais pour toujours me retrouver dans des situations pareilles? Ça vient sûrement de quand j'ai été maudit par ce petit..." - ses pensées fut interrompues par le crépitement soudain d'une voix - la serveuse essayait de parler :
-"Comment... me... connaissez... vous?", dit-elle dans une peine évidente, en connectant difficellement les mots.
Il essaya de sourire, mais il sentit le regard de la Venomancer sur son cou et il se sentit mal à l'aise.
-"La question n'est pas cruciale pour le moment. Je dois d'abord te soigner, mais j'ai gaspillé toute mon énergie tout à l'heure...", il fut interrompu (plus effrayé) par un mouvement soudain de la Venomancer - elle avait sauté vers la viande qui était sur la table, reniflé brièvement et l'avait poussé de côté avec son museau; elle ne semblait plus avoir faim, ou la viande était en fait mauvaise. Une fois de plus, il essaya de paraître polit et souria à la bête. Il sentit la haine, donc il décida de garder ses distances à partir de cet instant.

Il leva la tête de nouveau vers la serveuse qui voulait qu'il continue ce qu'il était en train de dire, mais son visage se figea avec une expression ahurie une fois de plus : la serveuse lançait un sort qui ressemblait plus à un soin, et cela fit briller plus fort toute l'auberge pendant quelques secondes. Elle garda le rayon de lumière doré sur ses ecchymoses, et il pouvait voir que le sort avait effectivement un effet sur le corps abîmé.
-"Qu'est...", ouaip, il fut interrompu encore une fois. Et cette fois fut cruelle.
"MEEEEEEEEEEEEERR..." vint dans sa tête, mais il se contrôla assez sur le moment pour ne pas crier et attirer tout l'attention de l'auberge sur lui. Il rageait intérieurement alors que la Venomancer plantait ses griffes plus profondément dans ses jambes.
"Cette... BÊTE! Je vais...", ses pensées se calmèrent quand il remarqua la silouhette du gros chef qui approchait rapidement vers la table. Il réalisa que la Venomancer était terrifiée, donc il décida de ne pas QQ autant, et se prêta au jeu.
"Je savais bien que j'aurais du porter des cuissardes lourdes au lieu de cette robe légère" traversa son esprit alors qu'il fermait sa veste en cuir pour cacher la Venomancer à l'interieur. Il sentit de la colère, de l'angoisse, un pouvoir soudain et du sang; son sang qui perlait sous les griffes de la bête qu'il protégeait... Bizarre.

Avant que le chef soit capable d'engueuler la serveuse, il toussa et dit avec une voix rauque et puissante :
-"Chef! T'as des lits dispo dans cet adorable trou merdeux? J'peux plus supporter cette atmosphère d'alcolos, et j'vais bien t'payer pour un lit. Qu'est-c't'en penses?" - il garda ses sourcils froncés, lui lança un regard froid et diabolique, gardant sa main droite prête et éléctrisée dans le cas où une rixe éclaterait; portant avec sa main gauche la bête terrifiée et cachée et donnant le signal avec son pied à la serveuse de s'éloigner de la table.

"J'espère que ça va marcher..."

Role-play de Lùna :

La jeune fille, maintenant guérie de ses blessures, respirait normalement.

"Chef! T'as des lits dispo dans cet adorable trou
merdeux? J'peux plus supporter cette atmosphère d'alcolos, et j'vais
bien t'payer pour un lit. Qu'est-c't'en penses?" dit l'homme à la veste en cuir.

Lùna le regarda avec un air ahuri. Jamais encore elle
n'avait entendu quelqu'un parler de la sorte à son patron. D'habitude,
les gens faisaient profil bas face à l'énorme masse que c'était, mais le
regard effrayant du vagabond dissuada l'obèse tavernier de discuter.

"Ouais, suivez-moi, vous autres.." grommela t-il en se détournant de la table

L'homme à l'aspect miteux se leva précautionneusement
en prenant bien soin de cacher la Venomancer, toujours agrippée à lui,
et s'apprêta à suivre le gros homme quand il s'arrêta net.

"Lùna, tu viens ?" avait-il dit en posant son regard flamboyant sur la jeune serveuse.

"Euh, ben, je..." commença t-elle

"Ca va pas non ? Elle travaille pour moi et vu le nombre de client qu'on
a ce soir, il est pas question qu'elle s'absente !" protesta le
tavernier en faisant volte face.

Un éclair de colère passa dans les yeux du vagabond.

"Je t'ai pas d'mandé ton avis, le gros. Lùna, tu viens. Et ce n'est pas une question." répliqua t-il, réellement agacé.

Lùna se leva et les suivit, le regard dirigé sur ses pieds afin d'éviter
les regards inquisiteurs des clients habitués. Ils montèrent les
marches, le tavernier ouvrant la marche et l'homme dont Lùna ne
connaissait toujours pas le nom la fermant. Le gros tavernier
désagréable les conduisit au bout d'un couloir obscur qui se finissait
par une vieille porte grinçante dont les gonds peinaient à la retenir.
L'énorme patron les laissa y pénétrer, un sourire narquois illuminant
son visage.

"Votre luxueuse chambre, Monseigneur" dit-il en se retirant.

Lùna entendit ses pas lourds descendre le vieil escalier vermoulu puis
jeta un coup d'oeil à la pièce. Elle devait faire dix mètres sur cinq et
était meublée d'un lit double à peine assez grand pour accueillir deux
personnes menues, et d'un petit meuble de coin sur lequel l'homme déposa
un objet que la jeune serveuse ne put voir, à cause de l'obscurité qui
régnait dans la pièce. L'homme s'assit ensuite sur le lit et ouvrit
enfin sa veste dans laquelle était blottie la petite créature que Lùna
avait aperçu, une dizaine de minutes auparavant.

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La chaleur qui émanait du corps du prêtre était apaisante. Quand il s'adressa au gros patron d'une voix rauque et puissante, la Venomancer sursauta et enfonça plus profondément ses griffes dans la chair du bipède. Elle sentit l'odeur du sang elfique qui perlait sous le tissus léger qui servait de vêtement au prêtre et se lécha les babines.

Huhu... Cette odeur me rappelle les Festins du Printemps, quand les Elfes n'étaient alors que des proies qu'on partait chasser en meute... Quels bons souvenirs!

La Venomancer sentit le prêtre se lever, puis elle fut ballotée tandis qu'il montait les marches de l'escalier qui montait aux chambres. Lorsqu'il ouvrit enfin sa veste pour la libérer, elle sauta au sol, encore un peu étourdie par son transport. Elle s'assit et prit le temps d'observer la pièce autour d'elle le temps que le sol arrête de tanguer. L'air humide sentait le renfermé, une fine pellicule de poussière recouvrait tout le mobilier, les draps étaient rongés par diverses nuisibles. Elle songea cyniquement :

Quelle charmante demeure!

D'un bond elle sauta sur le lit d'où s'éleva un petit nuage de poussière qui la fit éternuer. Elle commença sa toilette en gardant à l'oeil les deux bipèdes présents dans la pièce. Lùna croisait les bras en regardant le prêtre avec insistance en attendant qu'il s'explique, tandis qu'il s'occupait de guérir les petites plaies qu'avait laissé la Venomancer sur sa cuisse. Une fois sa toilette finie, la guerrière-chat s'allongea paresseusement de tout son long en diagonale du lit avec la ferme intention de se reposer pour digérer le succulent repas qui lui avait été servi quelques minutes plutôt.

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Rôle-play de Nacho :

"Combattre le feu par le feu - première fois que ça marche vraiment..." pensait-il en suivant le gros chef à travers des couloirs sombre à l'arrière de l'auberge. Il sentit la bête sauvage qu'il cachait dans sa veste qui faisait couler son sang avec ses griffes, visiblement terrifiée par la situation et la façon dont il avait changé de voix et d'attitude. Heureusement, les griffes étaient aiguisées par conséquent elles avaient facilement troué sa chair.
"Mmhh! Cette bête! Je ferais mieux de ne pas attraper d'infections ou quoique ce soit!" traversa son esprit tandis que le gardien de l'auberge déverrouillait la porte de la chambre.

"Votre luxueuse chambre, Monseigneur" siffla le chef avec un sourire acerbe, clairement contrarié par le fait qu'il perdait le contrôle de Lùna pour un moment; partiellement effrayé par le changement soudain en l'étranger, il vit des éclairs dans ses yeux et pensa qu'il vaudrait mieux éviter d'être blesser et de ruiner les stocks de l'auberge. Il se retourna et s'en alla dans l'ombre, de retour parmi ses invités en marmonnant quelque chose qui pourrait sonner comme une menace.

La chambre était tout sauf luxurieuse: seulement la poussière couvrait le sol et le lit comme une couverture d'argent qui semblait avoir une valeur artistique, mais tout le monde était trop fatigué pour admirer les résultats de la négligence que cette chambre obtenait.

Le prêtre alla vers le lit, ouvrit sa veste et laissa la Venomancer étourdie bondir et respirer (bien que respirer dans cette chambre n'était pas recommandé - ça empestait le vieux, la putréfaction, and qui sait quoi d'autre. Bah... personne ne voulait deviner). Alors que la guerrière-chat explorait la pièce, le prêtre prit le temps de purifier les plaies qu'elle avait causées et se débarrasser du sang: il savait que ça pouvait avoir des effets dangereux sur n'importe quelle bête, et il ne se sentait pas de rester éveillé toute la nuit dans la crainte pour sa vie.
"Vaudrait peut-être mieux si juste j'enferme cette bête sauvage dans le placard et me reposer correctement..."

Le lit était bien trop petit pour tous les occupants de la chambre, et la Venomancer s'étirait déjà dessus d'une façon que personne d'autre ne pouvait s'y mettre.
"Oh bah... au moins il ne pleut pas ici" pensa-t-il et il se leva, marchant vers la table de nuit. Il sortit son carnet et un couteau de poche que son frère lui avait donné et les plaça ensemble sur la table avec un mouchoir blanc contenant un objet de grande valeur. La Grande Prêtresse lui avait donné avant qu'il quitte le village à utiliser en cas d'urgence et de désespoir. Elle lui a juste dit qu'il s'agissait d'une pierre de grande importance, et il commençait à suspecter qu'il s'agissait d'un des Silmarils, ainsi il le gardait au prix de sa vie.

Il s'assit sur le coin du lit (en prenant soin de ne pas être trop proche de la Venomancer qui se reposait), épuisé par la purification et ses propres soins. Il fixait le sol, regardant un insecte disparaître rapidement sous le lit. Lùna se tenait devant lui, comme si elle attendait quelque chose, mais il était trop fatigué pour parler. Il se sentait trop fatigué pour vivre et pensait renoncer. Il étira son dos, prit une longue inspiration, et commença à imaginer comment il tombait sur le lit:
"Les champs ensoleillés à l'extérieur de Plume où j'avais l'habitude de m'allonger sur l'herbe et de regarder le ciel me manquent..." alors qu'il tombait sur le lit, il coinça la queue de la Venomancer sous son dos. Dans la seconde qui suivit, avec un rugissement vicieux, la bête était sur lui, montrant furieusement ses crocs à son visage. Il fut réveillé instantanément, pétrifié, fixant les yeux de la guerrière-chat.
"Cette nuit promet d'être longue." traversa son esprit, en essayant de penser à un moyen de se sortir de cette situation.

Role-play de Lùna :

Un féroce feulement se fit entendre tandis que Lùna inspectait les derniers recoins de la pièce. Elle se retourna avec une vivacité qui la surprit étant donné son état de fatigue et réagit au quart de tour en voyant la scène. La créature aux yeux vert émeraude avait bondi sur la poitrine de l'inconnu et le menaçait de ses crocs. Sans hésiter une seule seconde, la jeune fille prépara un incantation qu'elle lança en moins de quelques secondes dans le but d'empêcher la bête de faire le moindre mouvement. Une fois le sort jeté, elle s'empressa de saisir le petit chat par la peau du cou et le déposa dans un coin poussièreux de la pièce pendant que le sort se dissipait.

"Ca va pas non ? Complètement taré ce chat ! On attaque pas les gens comme ça ! Vilain !!" gronda la jeune fille en donnant une petite tape sur le museau de la créature

L'homme tenta de l'arrêter avant que la jeune fille ne fasse ce geste regrettable, mais le temps de se relever et de contourner le matelas miteux et infesté d'insectes qui servait de lit, la jeune fille avait déjà agi.

"Bon, maintenant, j'aimerais avoir des explications. Je ne comprends absolument RIEN de ce qui se passe. Un inconnu qui débarque à l'auberge, qui connait mon nom et dont le visage m'est familier et qui plus est qui s'oppose à mon patron (chose que personne n'a jamais fait avant de peur de se faire jeter). Je sais bien que vous êtes fatigué et on dirait que vous saignez, je peux vous soigner pendant que vous m'éclairez. Vous semblez me connaître mieux que je ne me connais moi-même. Et ce chat là, pourquoi est-ce qu'il passe son temps à vous agresser s'il est votre compagnon ?"

Elle criait presque en disant ces derniers mots, laissant retomber toute la tension qu'elle avait accumulé jusqu'ici. Elle jeta un rapide coup d'oeil vers la créature intrigante qui n'avait pas bougé de son coin; elle paraissait sonnée et arborait cette expression si humaine de l'étonnement.

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Elle surveillait le prêtre entre ses paupières mi-closes, elle attendait qu'il commette l'erreur de la toucher. Quand il s'allongea inconsciemment sur sa queue, elle bondit sur son torse en feulant, toutes griffes dehors, les poils dressés pour lui donner plus de volume. Elle prit énormément de plaisir à lire l'effroi dans les yeux du prêtre. Puis elle se rendit compte qu'elle était totalement incapable de bouger. La fille la saisit par la peau du cou, la déposa au sol et la sermonna en lui tapotant le museau. Son étonnement fit place à l'humiliation. L'humiliation d'être traitée comme un vulgaire chaton qui aurait fait ses besoins sur le lit. Vexée, elle ignora totalement la jeune fille.

Non mais pour qui elle se prend celle-là, avec ses grands airs de pauvre martyr!

La Venomancer se glissa discrètement derrière la serveuse, se dressa sur ses pattes arrières et planta ses griffes dans la jupe, puis la déchira en se laissant retomber au sol. Elle ricana intérieurement.

Autant se comporter comme un vrai chat, vu qu'on me considère comme tel!

Elle miaula timidement et regarda avec de grands yeux emplis de tendresse la jeune fille qui s'était furieusement retournée quand elle entendit le bruit de déchirure. La Venomancer jeta un rapide coup d'oeil en direction du prêtre, il semblait quelque peu amusé par la situation.

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"Oh, ça c'est un sort utile..." pensait-il pour lui-même alors qu'il regardait Lùna qui portait la Venomancer paralysée comme si elle était un petit chaton. C'était probablement le moment le plus gênant pour la guerrière, si elle était encore consciente. "Que..Qu'est-ce-que c'est que ce tapotement sur le nez et ce "méchant chaton"? Elle va se faire tuer..." pensait le prêtre alors qu'il regardait la serveuse s'approchant de lui, clairement frustrée.

"Maintenant, je veux des explications..." commença-t-elle en s'emportant, constamment augmentant la tension et le volume de sa voix pendant qu'elle parlait. Il s'assit juste et la regarda, comprenant à peine les mots hurlés à lui. Tout ce tumulte, évènements remplis de tension et d'instinct de survie l'avait gravement fatigué. Un mouvement rapide attrapa le coin de son oeil, et alors qu'il tournait la tête il fut juste à temps pour assister à la jupe de la serveuse se faisant mettre en lambeaux par la bête. En fait, la bête n'était pas la bête à ce moment, mais plus comme un jeune chaton joueur irrité par les mouvements de la jupe. Les griffes aiguisées de la Venomencer avait rapidement ouvert la jupe sur le côté, révélant les ecchymoses et les égratignures sur la jambe de la serveuse. Le sourire d'amusement sur le visage du prêtre s'assombrit une fois de plus. Le chat semblait amusé et assez satisfaite de sa vengeance. Elle regarda le prêtre et la serveuse alternativement avec des yeux emplis d'innocence, manifestement ne portant aucune attention à ce qui allait arrivé après: elle semblait plutôt certaine de ses capacités de survies.

Alors que Lùna était sur le point d'exploser de colère, de gêne et de fureur accumulée, le prêtre parla calmement :
"Ne parlons pas maintenant de qui je suis et de comment je te connais" en indiquant la Venomancer de ses yeux.
"Et je ne voyage pas avec cette... bête! Il s'est passé qu'elle a juste volé mon dîner et tu nous mets déjà dans le même lit...façon de parler" Il savait que la bête écoutait bien qu'elle prétendait être occupée avec l'exploration de la chambre; il voulait sembler neutre.
"Donc, aucune idée pourquoi elle continue de m'attaquer. Je suppose que nous sommes tous énervés cette nuit" marmonna-t-il.

Il enleva son haut et commença à soigner les blessures sur son torse faites par les griffes de la Venomancer. Le moment continuait de flasher dans son esprit: regardant les yeux de la bête, hypnotisé par la rage bestiale. Des frissons traversèrent son corps...

La Venomancer s'assit au centre de la pièce, toujours en regardant les humains avec un petit sourire. Elle semblait attirée par la lumière bleue guérisseuse lancée par le prêtre, mais aussi par le sang de l'égratignure qui coulait le long de la jambe de la serveuse.